Mochi et compagnie

Mochi est un intera-terreste : une sorte de grosse guimauve jaune avec des bras, des jambes et une antenne. Yûka, jeune collégienne et gentillesse incarnée, l’a recueilli dans la rue alors qu’il n’arrivait pas à retourner chez lui par le trou qu’il avait emprunté à l’aller. Il a d’abord cru qu’elle allait le donner à un laboratoire qui le disséquerait, avant de comprendre qu’elle acceptait sans contrepartie de l’accueillir chez elle. Il faut dire que Yûka est une hôte attentive : elle héberge déjà Al, une extraterrestre pro du bricolage qui répare depuis des semaines son vaisseau spatial pour rentrer chez elle. Tout cela sans jamais éveiller les soupçons de sa mère…

Avis aux amateurs (amatrices, le plus souvent) de kawaii : la petite boule ressemble à s’y méprendre à un antistress, et elle s’exprime en ajoutant des « tch » à chaque mot. Yûka lui a cousu une mignonne culotte avec un petit nœud, car la sienne avait été toute abîmée dans son voyage. Mochi ne se contente pas d’être mignon, il cherche aussi à faire plaisir à Yûka dont il a bien conscience de tous les efforts qu’elle fait pour lui. Comme la jeune fille lui avoue qu’elle n’aime pas les garçons, Mochi décide de tout faire pour que ses préjugés s’effacent et qu’elle devienne amie avec le gentil Yamato. Les scènes de la vie quotidienne plus ou moins crédibles alternent avec des moments purement imaginaires : Yûka est réduite à une taille minuscule pour aller découvrir le village de Mochi sous terre, Mochi et Al vont à la plage munis d’un patch d’invisibilité (qu’il faut éviter de perdre)... La vie est belle pour les trois amis, à tel point qu’elle fait envie à d’autres invités : Joe, intra-terrestre également, aimerait bien la partager lui aussi ! Une série gentillette qui plaira sans aucun doute aux jeunes lecteurs et lectrices en collège (et dès l’école primaire).

Mochi et compagnie / Hiromu Shinozuka